Tinos

Selon la mythologie l’île était à l’origine appelée « L’île des serpents » en raison des nombreux serpents qui s’y trouvaient.

Poséidon les a tous chassés et est devenu par conséquent le dieu majeur de l’île qui est, disons le, bénie des dieux.

Célèbre pour son pèlerinage religieux du 15 août, dédié à la Vierge, l’île qui abrite les reliques de Sainte Pélagie est, depuis l’Antiquité connue pour sa force symbolique et spirituelle. Le temple de Poséidon était déjà un lieu de recueillement où la source sacrée et guérisseuse faisait se rassembler de nombreux Grecs venus demander aux dieux santé, guérison et protection.

Cette spiritualité transpire dans chaque chemin, dans chaque pierre, mais c’est une force apaisante et propice à la méditation que le visiteur ordinaire ressent très vite. L’île possède néanmoins de nombreux autres atouts par son caractère si typique et sa généreuse nature.

Tinos a choisi de ne pas se livrer au tourisme de masse et, par le fait, on ne la trouvera pas sur les brochures et les dépliants. Tinos est authentique et presque confidentielle. Ainsi, séjourner à Tinos s’apparente à un privilège qu’il faut savoir préserver.

L’arrière-pays arbore une magnificence et une noblesse au travers de ses nombreux villages et de ses côtes préservées qui cachent, comme de vrais trésors, quelques plages restées authentiques et intimes.

De nombreux pigeonniers jalonnent un arrière-pays qui fera le bonheur des promeneurs. Ces pigeonniers étaient autrefois plus nombreux à l’époque où l’élevage de ces oiseaux était, en quelque sorte, l’industrie de l’île. Les pigeonniers étaient des signes extérieurs de richesses car plus on en possédait, plus on récoltait d’engrais, plus on avait de terre, donc, plus on était riche. Leur forme en tours carrées dont les motifs géométriques et bicolores sont tous uniques, marquent l’histoire des insulaires. Vous ne manquerez pas de les admirer en imaginant les grands vols acrobatiques des oiseaux dans le calme ciel d’azur.

Le port est aujourd’hui une ville moderne et rythmée par l’activité des nombreux cafés de bord de quais. La montée menant à l’église de l’Annonciation est pavée de marbre et ponctuée, comme dans tous les lieux de pèlerinage, de boutiques d’objets religieux. Au moment des célébrations, on y voit souvent des pèlerins, surtout des femmes, montant à genoux vers l’église. La ville est néanmoins restée pittoresque. Et c’est tant mieux car elle concentre la majorité des hébergements de l’île.

PYRGOS est, quant à lui un des plus remarquables villages, de toutes les Cyclades peut-être. Le travail du marbre y est une spécialité ancienne. Le marbre est omniprésent dans l’architecture du village et lui donne un rayonnement de pureté qui marque le visiteur qui sera certainement intrigué par le chant des burins percutés par les élèves de l’école de sculpture célèbre dans le monde entier.

KARDIANI est accroché à flanc de montagne, face à la mer, et encerclé de végétation. C’est, à l’évidence, un village qu’il faut absolument visiter. Les ruelles sont traversées par un ruisseau qui chante ici et là, dans de très belles fontaines en marbre.

Le village de VOLAX est sagement posé sur un plateau d’où émergent des rochers de granit qui laissent une impression visuelle très particulière. Si on ne peut pas emporter ces gros cailloux, on pourra acheter de jolis paniers tressés, spécialité locale.

Suspendu en arc de cercle sur les hauteurs et face à la mer, Fatalados est très typique. Vous pourrez, en septembre, assister à la fête du raki, alcool qui est une spécialité locale. Le reste de l’année, par manque de chance, vous devrez vous contenter de la visite des distilleries. Ou alors vous remplir de bleu et de soleil sur les belles plages.

KIONA offre plusieurs petites plages de sable. PORTO est moins bondée et c’est l’une des plus belles.

La plage de PACHEIA AMMOS n’a rien à envier pour autant à ses concurrentes.

Le port de PANORMOS, au nord de l’île, a gardé toute son originalité et il offre quelques criques intimes. La baie de KOLIMBITHRA, quant à elle, possède de jolies plages de sable fin aux eaux limpides qui laissent un goût de bien-être à tous ceux qui en font la découverte.

 

Enfin, vous pourrez également vous abandonner aux plaisirs gastronomiques, car on mange bien à Tinos, et pas seulement durant le festival culinaire qui a lieu chaque mois d’avril. Vous pourrez notamment, en plus de viandes savoureuses et de poissons merveilleux, découvrir le fromage Balaki ainsi que le Kariki, bleu de Tinos, fromage persillé plus crémeux qu’un Roquefort. La vigne est une histoire plusieurs fois millénaire en Grèce, mais les jeunes générations de vignerons ont donné de nouvelles lettres de noblesse aux vins locaux. On pense notamment à un grand rosé qui en surprendra plus d’un par son bouquet et son équilibre irréprochable.

Tinos est donc une vraie surprise pour le visiteur et on ne la quitte pas sans emporter quelques images fortes et une nostalgie qui fait qu’on laisse toujours une part de soi sur l’île. De nombreux Grecs du continent ne s’y sont pas trompés en y gardant une résidence secondaire chaleureuse et secrète.

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