Kea

Île de Kea

Kéa que les Grecs continuent d’appeler également « Tzia », malgré sa proximité avec le continent Attique, est néanmoins une des îles de l’archipel des Cyclades.

Avec seulement 121 km² de superficie, Kéa propose plus de 100 kilomètres de plages. Son point culminant n’est qu’à 568 mètres et elle est répartie en deux vallées plantées d’oliviers, de vignes, de chênes, d’amandiers, d’arbres fruitiers et de cyprès qui lui donnent une variété de paysages verdoyants assez remarquables.

La mythologie prétend qu’Aristée, fils d’Apollon et de Cyrène, se serait arrêté un moment sur l’île alors nommée Ydroussa où, à force de sacrifices offerts à Zeus, il aurait mis fin à une épidémie de peste. Mais c’est Kéos, lui aussi fils d’Apollon né de la nymphe Rodoessi, qui donna son nom définitif à l’île.

Les Athéniens en ont fait une destination privilégiée puisqu’une heure à peine de bateau suffit pour profiter des plages accueillantes, majoritairement de sable ou de petits galets. On peut aussi se réfugier et lézarder ou se baigner dans nombre de petites anses discrètes.

Le littoral n’est pas totalement aménagé, et c’est un merveilleux jeu que suivre les sentiers sauvages pour tenter de trouver les petites criques cachées qui deviennent, le temps d’une journée, la plage privée dont on garde la position secrète.

Kéa est une perle sauvage épargnée par le tourisme de masse car elle se mérite et ne s’offre pas au premier venu. Charmante et paisible, elle garde ce caractère authentique, rural et ancestral qui charme le visiteur et elle révèle ainsi toute son éblouissante beauté naturelle.

Quand on débarque à Korissia, le seul port de Kéa, on assiste aux retrouvailles des amis, des familles, là, pas d’autocars, pas de foule de touristes. Le ton est tout de suite donné, Kéa est réservée aux intimes.

Les charmes de cette île particulière ne sont pas vantés sur papier glacé par les agences de tourisme, ce qui préserve la tranquillité insulaire ainsi épargnée par les flux touristes internationaux, qui préfèrent s’embarquer depuis le port du Pirée et ne connaissent pas le port de Lavrio, d’où partent les bateaux pour Kéa.

Les Athéniens y savourent la fraicheur et le calme chaque week-end. Les habitués viennent s’y relaxer et se régaler de plats et vins locaux les pieds dans l’eau ou sur la terrasse de leurs villas dont certaines sont parfois proposés à la location.

 

Les amoureux de plongée pourront tenter d’explorer les alentours des épaves locales. La plus célèbre est le paquebot Britannic, construit tout comme le célèbre Titanic par les chantiers navals de la White Star Line. L’épave a été explorée en 1975 par le Commandant Cousteau.

Comme l’illustre marin et océanographe, vous pourrez imaginer les aventures les plus excitantes sur terre comme sur mer.

Si l’aventure n’est pas votre priorité, vous pourrez sagement vous détendre au bord des plages de sable fin ou, bien à l’abri dans les petites criques de l’île et nager avec délices dans la mer cristalline

Vous pourrez descendre et gravir les ruelles pleines de caractère de la capitale de l’île, Loulida, certainement l’un des plus beaux villages des Cyclades

Vous ne tarderez pas à découvrir la « mascotte » de l’île, un imposant lion de neuf mètres par trois, taillé directement dans un bloc de pierre, daté de plus de 2.500 ans

Vos journées s’égareront délicieusement dans les petits villages traditionnels et se termineront peut-être par la visite instructive du site archéologique de Karthea

Kéa est l’île des chapelles, tant il y en a. On y trouve aussi des moulins et des monastères, le plus important est dédié à Panaghia Kastriani, patronne de l’île depuis que des bergers auraient découvert vers 1700 une icône de la Vierge sur la colline. Il en a résulté la construction d’un monastère dont la vue est à couper le souffle avec ses deux églises bleues et blanches qui se dressent sur la falaise.

 

Vous admirerez, des heures durant, les paysages surprenants alternant les vues sur des faces arides et, tout à coup verdoyantes, chaque jour vous pourrez marcher sur l’un des innombrables sentiers de Kea, vrai paradis des randonneurs qui se délectent de ces itinéraires arborés et parfumés sur fond de mer et de ciel bleus dont on finit par douter de la frontière..

Des lignes de bus desservent le port de Korissia et les villages de Ioulida, Vourkari, Otzias et Pisses. Ce mode de transport donnera à vos déplacements une troublante impression de retour à quelques décennies en arrière, à l’époque où le touriste était encore un découvreur émerveillé.

Vous pourrez tenter une autre sorte d’aventure en louant une voiture et découvrir l’île par les nombreux chemins blancs qui longent les reliefs, mais il faudra être prudent car nombre de ces voies ne sont pas toujours sécurisées.

Pour loger à Kéa, vous trouverez quelques hôtels, vous pourrez également trouver quelques locations bien situées, mais il vous faudra vous préparer bien à l’avance car la capacité de l’île n’est pas très importante.

Si vous abordez Kéa en bateau, vous verrez un aspect différent de cette île autrefois refuge prisé des pirates qui venaient s’y abriter des tempêtes. Vous connaitrez cette plénitude rare de mouiller au soleil couchant dans une crique discrète pour bientôt vous abandonner dans l’eau claire qui appelle le reflet de la lune qui veille sur Kéa.

Kéa, c’est l’île des émotions préservées que les amateurs de divertissements nocturnes, de vie trépidante au milieu de la foule des touristes n’aimeront pas. Kéa s’adresse aux amateurs de la vérité, du temps de vivre, des plaisirs simples et du bien-être. Ses atouts sont dans ce qu’on accepte de découvrir et non dans l’ostentation, la fureur et le bruit. Quand on aime Kéa, elle vous le rend au centuple. Kéa, c’est un privilège fait île.

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